
Un week-end en van à Noirmoutier, partie 1
Noirmoutier en van, c’est parti !
Départ : Saint-Nazaire
Temps de trajet : 1h24
Van friendly : Oh oui !

Avec un mois de septembre aux couleurs de l’été indien, rien de tel que de profiter du van pour vadrouiller avant les premiers frimas. Noirmoutier semble être la destination idéale pour ce week-end ensoleillé puisqu’à seulement 1h15 de Saint-Nazaire. J’y suis déjà allé enfant mais mes souvenirs de l’île sont vague et ma partenaire ne connaît pas du tout. Le moins qu’on puisse dire, c’est que nous n’avons pas du tout regretté ce choix, on en parle encore comme d’un week-end idyllique avec un timing aux petits oignons.

Jour 1, découverte du nord de Noirmoutier et où dormir en van ?
À bord de mon van aménagé (modèle T5 Volkswagen pour info), nous arrivons sans encombre sur l’île de Noirmoutier le samedi en tout début d’après-midi. Pas de chance, le passage du Gois est submergé par les flots, nous avons dû emprunter le pont mais nous nous renseignons sur les horaires de marée pour le retour :). Je n’ai encore réservé aucun emplacement mais j’ai contacté le camping municipal qui m’explique le principe de réservation. En gros, chaque jour à 14 heures, c’est le premier arrivé, le premier servi, et nous arrivons trop tard… Nous hallucinons d’ailleurs sur le nombre de camping-cars présents sur l’île, ils sont partout et les quelques autres campings devant lesquels nous passons affichent tous un lapidaire “COMPLET POUR CAMPING-CARS”. Philosophes et armés d’une confiance sans doute excessive, nous décidons de remettre la recherche d’emplacement à plus tard et de commencer la visite des lieux.

Noirmoutier, jour 1 : deux vélos, une jetée sans fin, une forêt de pins
C’est à l’île au vélo sur la commune (il y en 5 en tout) de Noirmoutier-en-l’Île que nous louons deux vélos à rendre à 18 heures (on trouve ça un peu court sur le coup puisqu’il est déjà 14 heures). J’ai garé le van à deux pas, sur le grand parking d’un commerce. Armés d’un plan papier et des recommandations de la loueuse de vélos, nous partons pour une boucle de 20 km ! Et dès que nous arrivons sur le port de Noirmoutier-en-l’Île, j’ai le sentiment que le séjour va tenir ses promesses !

Passage obligé par le petit etier du Moulin et par l’interminable chaussée Jacobsen. Celle-ci est scindée en deux, avec d’une part les marais et la vue sur le château, de l’autre l’étier qui se gorge peu à peu d’eau. Ce qui est super aussi, c’est qu’en ce mois de septembre, nous ne sommes pas entravés par les promeneurs et autres cyclistes, nous roulons librement sans avoir à contourner les piétons. Et puis les premiers pins commencent à poindre et c’est un bois entier, le bois de la Chaise, qui nous enrobe soudain.

À travers les pins, un camping se dessine et nous décidons de tenter notre chance. Par miracle, il reste un emplacement et nous découvrons que le camping est en bordure de plage… Rassérénés par cette belle perspective de nuit en van dans un cadre qui nous plaît particulièrement, nous pédalons de plus belle !

Noirmoutier, jour 1 : encore des pins, des villas et des cabines de plage
Le bois de la Chaise à Noirmoutier-en-l’Île est dense, un petit écrin où niche quelques perles… À travers les allées, d’imposantes villas jouent à cache-cache à travers les pins. Comme nous vivons aux abords de La Baule et Pornichet, nous reconnaissons les spécificités de la station balnéaire ayant pris son essor au début du XIXème siècle. Les demeures rivalisent par leur envergure, leur fantaisie ou bien leur emplacement face mer. Le bois de la Chaise est effectivement ponctué de petites plages, toutes plus charmantes les unes que les autres. Il y a la médiatique “Plage des Dames”, reconnaissables à ses cabines blanches alignées comme des dominos.

Celle de la Anse Rouge surplombée par une villa en forme de tour de commerce. Ou bien encore la plage des Souzeaux, où l’on rêvasse devant ces villas à la vue imprenable. Ce qui nous surprend, c’est l’absence totale d’immeubles ! Noirmoutier semble avoir été figé dans une carte postale sépia de 1910. Pour le coup, on est loin de la physionomie actuelle de La Baule ou Pornichet ^^.


Noirmoutier, jour 1 : le Vieil, des terres agricoles, des maisons gréco-hispaniques
Passé le bois, des maisons plus modestes mais au charme fou continuent de ponctuer la balade et nous arrivons dans le bourg du village de Vieil. Là encore, l’arrêt sur image semble avoir fonctionné et une saine nostalgie émane des ruelles. Nous poursuivons à travers les terres agricoles et nous prenons la mesure de la taille de l’île, en fait Noirmoutier c’est grand ! Les maisons blanches aux tuiles oranges, typiques de la région, nous font penser par moment à celles que l’on voit en Grèce, à d’autres à des maisons de style ibériques.



Le port de l’Herbaudière émerge enfin et nous ne sommes pas mécontents de faire un pause dans l’une des rades du port ! En soi, cette partie de l’île ne nous a pas spécialement emballé. Il s’agit d’un port de plaisance et de pêche assez classique mais nous sommes peut-être trop habitués à en voir, entre Pornichet, Le Croisic et La Turballe ;).
Noirmoutier, jour 1 : les marais, des chèvres et une nuit en van
Le retour vers la boutique de location de vélo est surprenant, tant on ne s’attendait pas à passer par les marais salants. Ce qui est super appréciable en plus, c’est que les chemins empruntés ne sont pas du tout cahoteux et visiblement refaits pour les cyclistes. Nous croisons également quelques animaux : chevaux, moutons, chèvres… Et ce petit bestiaire couplé à un environnement, calme, serein, silencieux, fini de parfaire la journée.


Retour au van et c’est parti pour la camping ! Pour mémo, l’Huttopia est idéalement situé, puisqu’il longe la plage et se trouve au milieu d’une forêt de pins ! L’emplacement est vaste, l’installation peut commencer et elle consistera ce soir par l’installation des modules “apéro” :).


Comme le temps est clément, j’installe des aérations dotées de moustiquaires au niveau des fenêtres de devant. La glacière électrique a tenu ses promesses et nous pouvons boire une bière à bonne température. Dans un prochain post, je proposerai d’ailleurs une check-list dédiée au matos à emporter par catégorie.


La soirée est parfaite, nous poursuivons par une balade le long de la plage pour aller admirer le coucher de soleil orangé sur la pointe de la chaussée Jacobsen. Le moment du coucher en van approche à même pas 20h30 parce que les moustiques commencent à attaquer ! Ce repos un peu forcé est salvateur, la journée de demain s’annonce aussi riche en découvertes, la suite dans la partie deux !

Noirmoutier en van, mes infos pratiques :
- Point camping : le camping Huttopia est calme et dispose des agréments nécessaires (bon point pour le food-truck !). Petit bémol peut-être sur les sanitaires qui mériteraient un petit coup de frais ! Le cadre environnant est assez unique, je recommande ! Attention, il est interdit de faire du camping sauvage sur l’île, contrôles très fréquents. Préférez les parkings ou bien l’un des 37 campings pour passer la nuit.
- Point food : pas de resto testé ce jour mais nous avons découvert un super fromager (tomme fleurie et gouda aux truffes succulents) ! Crèmerie-Fromagerie de la Prée, 24 rue de la Prée au duc, 85330 Noirmoutier-en-l’Île
- Location vélo à la ½ journée : 9,90€ par personne
- Tarif emplacement van : 24,20 € la nuit